Le temps qu’il fait,


le temps qui passe :


Le printemps

Allégorie du Printemps,


Pierre II, dit le Chevalier MIGNARD,

vers 1680,

Huile sur toile,

106 x 96 cm,

Dépôt du musée du Louvre,

Musée Calvet, Avignon,

Inv. R.F. 1962-8/22638.

Depuis longtemps, les artistes ont été inspirés par les saisons. Chaque saison a ses couleurs, ses sons, ses ambiances, ses activités... Elles marquent le temps qui passe.

Pierre II, dit le Chevalier MIGNARD, un artiste avignonnais, a réalisé au XVIIIème siècle (vers 1680) ces tableaux qui représentent les quatre saisons et que tu pourras voir au musée Calvet. On les appelle des médaillons, de par leur forme ovale. Ils ont été commandés au peintre par Monsieur de Tonduti qui souhaitait décorer l’intérieur de son hôtel particulier à Avignon (c’est le nom que l’on donne à l’époque à une luxueuse maison).

- Allégorie du Printemps

- Allégorie de l’été

- Allégorie de l’Automne

- Allégorie de l’hiver

(Dépôts du musée du Louvre)

Dans le titre des tableaux, on trouve le mot allégorie.

Cela signifie que le peintre a utilisé un personnage avec des éléments caractéristiques (vêtements, objets …) pour représenter une saison. Par exemple, pour faire comprendre qu’il s’agit de la représentation de l’automne, le personnage porte une couronne de feuilles de vigne de couleur marron, comme celles qui tombent des arbres à cette saison. Le personnage qui incarne l’hiver, porte un manteau épais pour se protéger du froid.

Le printemps est la première saison de l'année. Avec lui vient le renouveau de la nature qui se réveille petit à petit. Les fleurs et les animaux sortent de leur long sommeil hivernal. Les arbres se parent des plus belles fleurs. Les choses changent autour de toi. Tu peux le constater, que tu habites à la campagne ou bien en ville. Il fait encore parfois un peu froid, surtout le matin ! Il peut faire du vent ou pleuvoir, mais le soleil est de plus en plus présent pour nous réchauffer.

À toi de jouer …

Tu peux essayer de deviner quel tableau représente quelle saison.

C’est facile, le peintre a donné beaucoup d’indices. Regarde bien les personnages et comment ils sont habillés. Observe aussi le paysage derrière eux et les couleurs. Sois attentif aux autres éléments représentés comme les fruits, les plantes et les fleurs.

Dessine sur une feuille ton Printemps….

Représente-toi (tu peux aussi ajouter des amis, des membres de ta famille, ton animal de compagnie) dans le paysage de ton choix (en ville, à la campagne, au bord de la mer ou à la montage) en train de faire une activité qui te tient à cœur.

Pour nous faire comprendre qu’il s’agit bien du printemps, fais comme le peintre et donne-nous des indices avec :

- les vêtements (à cette saison on n’a plus envie de mettre une grosse veste !) ;

- les couleurs ;

- la représentation de la nature, des arbres, des fleurs, des fruits de saison, des animaux ;

- les activités (on ne fait pas les mêmes choses en hiver et au printemps)…


Tu peux nous envoyer ton dessin à l’adresse suivante : alban.rudelin@mairie-avignon.com.

En précisant dans ton mail, ton prénom et la ville où tu habites. Nous le partagerons sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public »

Carnet de visite :


Une vie d'enfant...

Mon nom est Johann et parfois les souvenirs de mon enfance me reviennent…

J’aimerais te raconter une petite histoire et partager avec toi les bons moments passés avec ma famille dans mon joli petit village de Hollande.

« Mes parents disaient que j’étais un bébé adorable et très sage



1 - Jan COSSIERS (Anvers, 1600 – Anvers, 1667), Sainte Famille.

Pourtant, je me souviens très bien de certaines de mes bêtises et en particulier du jour où m’étant trop approché du feu, ma mère m’avait vivement grondé…



2 - Jan BRUEGEL le Jeune (Anvers, 1601 – Anvers, 1678) et Hendrick van BALEN (Anvers, 1575 – Anvers, 1632), Allégorie du Toucher.

Ma famille n’était pas très riche et je rêvais parfois que j’étais un petit prince à la recherche d’un fabuleux trésor…



3 - Atelier de Frans FRANCKEN, Le Jeune Crésus montrant ses trésors à Solon.

Souvent, je devais aider mon père à s’occuper des bêtes de la ferme. C’était un travail dur, mais j’aimais passer du temps au grand air avec lui.



4 - Jan MIEL (?), Bergers et troupeau dans un paysage montagneux.

Lors des jours de grand froid, le canal gelait et se transformait en patinoire, pour le plaisir des petits et des grands.



5 - Thomas HEEREMANS (Haarlem, vers 1640 – Haarlem, 1697), Paysage d'hiver avec village, canal gelé et figures.

Je me souviens aussi des jours de fête dans mon village.


L’animation était alors à son comble, avec les farandoles au son des musiciens et les discussions animées des adultes autour des tables.


Rien ne me plaisait plus que de jouer avec mes amis au jeu des noix, même si à cause de petites tricheries notre jeu se terminait parfois en bagarre.



6 - Entourage de Pieter BRUEGEL le Jeune (Bruxelles, vers 1564 - Anvers, 1637/38), La Kermesse villageoise avec un théâtre et une procession.

Ma petite sœur Margueritte se bouchait alors les oreilles pour ne pas entendre nos cris ».



6 - Entourage de Pieter BRUEGEL le Jeune (Bruxelles, vers 1564 - Anvers, 1637/38), La Kermesse villageoise avec un théâtre et une procession.

Ces petites vignettes sont des détails d’œuvres du musée Calvet. Dès que le musée rouvrira, tu pourras venir les voir dans la salle des Maîtres du Nord.


1 - Jan COSSIERS (Anvers, 1600 – Anvers, 1667), Sainte Famille.

2 - Jan BRUEGEL le Jeune (Anvers, 1601 – Anvers,1678) et Hendrick van BALEN (Anvers, 1575 – Anvers, 1632), Allégorie du Toucher.

3 - Atelier de Frans FRANCKEN, Le Jeune Crésus montrant ses trésors à Solon.

4 - Jan MIEL (?), Bergers et troupeau dans un paysage montagneux.

5 - Thomas HEEREMANS (Haarlem, vers 1640 – Haarlem, 1697), Paysage d'hiver avec village, canal gelé et figures.

6 - Entourage de Pieter BRUEGEL le Jeune (Bruxelles, vers 1564 - Anvers, 1637/38), La Kermesse villageoise avec un théâtre et une procession.


Dépôts de la Fondation Calvet.

A toi de jouer

Maintenant, tu connais un peu mieux ma vie d’enfant. Je n’ai pas de photographie à te montrer, car les appareils n’existaient pas à l’époque, mais un peintre a fait un très beau portait de moi en compagnie de mon meilleur ami.


Ce tableau faisait partie autrefois d’une composition plus vaste. Il en manque donc une partie.

Que pouvait-il y avoir de représenté ?


A toi de faire marcher ton imagination en dessinant sur une feuille libre…

Nous avons besoin de toi pour nous donner des idées.

Regarde bien le petit chien, il a l’air de s’intéresser à quelque chose en face de lui, mais de quoi s’agit-il ? Il a le pelage tout ébouriffé…Serait-il prêt à bondir, à aboyer ou bien à jouer ?

Tableau intitulé Enfant et chien dans une fenêtre en trompe-l'œil réalisé par Jan WEENIX (Amsterdam, 1642 – Amsterdam, 1719).

Ce précieux témoignage de la peinture décorative met en scène le motif, cher au peintre, de l’enfant jouant avec un animal, ici un épagneul.

Ce tableau est conçu selon une mise en page théâtralisée, grâce à un trompe-l’œil (peinture qui donne à distance l’illusion de la réalité) saisissant.

Tu peux nous envoyer ton dessin à l’adresse suivante :

alban.rudelin@mairie-avignon.com.

En précisant dans ton mail, ton prénom et la ville où tu habites. Nous le partagerons sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».

Si tu veux télécharger le document, tu peux cliquer ici : Carnet de visite.

Viens nous écrire un mot….

Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seuls…

C’est qui « nous » !? Et bien « nous », les héros, les dieux, les déesses représentés sur les vases ou sculptés dans la pierre. Aujourd’hui le musée Lapidaire est fermé pour un temps, il n’y a plus de visiteurs et personne pour venir nous admirer…

Alors nous faisons appel à toi… pour nous aider à faire passer le temps.

Tu peux d’abord faire connaissance avec chacun d’entre nous en découvrant nos histoires et nos aventures (tu peux lire ces petits textes ou demander à un adulte de t'aider), puis choisir à qui tu veux envoyer…

• des idées pour ne pas nous ennuyer (dis-nous ce qui tu fais à la maison en ce moment)

• une poésie pour nous faire rêver

• une blague pour nous faire sourire

• le titre de ta chanson préférée que tu écoutes en ce moment. Nous pourrons ainsi nous faire une playlist et mettre la musique à fond dans le musée !

• un dessin…


En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites, envoie-nous tes créations à l’adresse suivante : alban.rudelin@mairie-avignon.com.


Nous les partagerons sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».


Dieux et déesses du monde hellénique


Textes d'Odile Cavalier - Illustrations de Marie Portefaix

L'Olympe

Dans les poèmes homériques, l’Olympe, montagne située aux confins de la Macédoine et de la Thessalie, est le séjour des dieux, en particulier du plus notable d’entre eux, Zeus. Mais cette conception des « Douze » qui demeura en usage jusqu’à la fin de l’Antiquité est de contenu très variable suivant les époques et les cités. Une liste qui se transmettra à l’époque romaine réunit Zeus, Héra, Poséidon, Déméter, Apollon, Artémis, Arès, Aphrodite, Hermès, Athéna, Héphaïstos et Hestia. La personnalité des dieux a un fort ancrage régional.

De plus, chaque cité est placée sous la protection d’une divinité poliade (de polis, cité). Certains cultes, celui de Pan notamment, se sont développés à partir du Vème siècle av. J.-C.

De même, tout au long de leur histoire, les Grecs ont accueilli des cultes étrangers, dont celui de Cybèle, grande déesse originaire de Phrygie (une région de l’actuelle Turquie), ou de Bendis, une déesse thrace, identifiée, parfois, à Artémis.

La religion grecque est un polythéisme (le divin s’incarne dans de multiples puissances) et un anthropomorphisme (les dieux sont figurés sous forme humaine).

 Au demeurant, pour les Grecs, le sacré imprègne la nature toute entière : fleuves, fontaines, grottes. Par ailleurs, dès le Vème siècle av. J.-C., on observe le culte d’entités abstraites, personnifiant des qualités divines : Nikè, la Victoire, Eirénè, la Paix ou, à partir du IVème siècle av. J.-C., Homonoia, la Concorde, déesse de la vengeance, Démos, le Peuple.

Enfin, il convient de garder présent à l’esprit que l’iconographie des dieux ne repose pas sur un canon, figé de manière immuable, mais évolue au fil du temps. Ainsi, sur les vases attiques à figures noires, les dieux n’arborent pas toujours d’attributs permettant de les distinguer, discriminations qui caractérisent l’époque suivante, celle des vases à figures rouges. Les copies romaines d’originaux grecs, les monnaies préservent le souvenir de certaines statues cultuelles mais beaucoup d’entre-elles sont irrémédiablement perdues.

Assemblée des dieux,


Italie,

XVIe siècle,

Plume, encre brune sur papier beige,

109 x 82 mm,

Donation Marcel Puech à la Fondation Calvet, 1996,

Musée Calvet, Avignon,

Inv 996.7.861.

Assemblée divine,

un épisode mythologique célèbre :

Parmi les divinités représentées, nous proposons de reconnaître de gauche à droite, Hermès (Mercure), élevant le caducée, Héphaïstos (Vulcain), le dieu boiteux, dieu des métaux et de la métallurgie, des volcans, appuyé sur une enclume, Poséidon (Neptune), divinité régnant sur les océans, brandissant un trident.

La divinité féminine, debout au centre de l'assemblée des dieux, paraissant en proie à la confusion, désigne peut-être Aphrodite et pourrait faire référence à un épisode mythologique.

La déesse avait été uni à Héphaïstos par Zeus (Jupiter) mais Aphrodite entretint une relation avec Arès, le dieu de la guerre.

Mis au courant par Hélios (le dieu du soleil) à qui rien n'échappe sur cette terre, le mari bafoué enferma les amants dans un filet invisible et convoqua tous les dieux au spectacle.

Aphrodite s'enfuit, honteuse et tous les dieux furent saisis d'un rire inextinguible.

Sur le dessin, la divinité masculine, dépourvue d'attributs mais à l'allure souveraine, désigne peut-être Zeus (Jupiter).

Scène mythologique. Zeus et Sémélè,


(Ancien titre : Scène mythologique avec Jupiter, Vénus, Mercure et les Parques,)

COCHIN Charles-Nicolas "le fils",

Sanguine, lavis de sanguine,

381 x 417 mm,

Donation Marcel Puech à la Fondation Calvet, 1996,

Musée Calvet, Avignon,

Inv. 996.7.946.

Un épisode mythologique méconnu :



Zeus et Sémélè

Ce dessin, réattribué par Sylvain Boyer à Charles- Nicolas Cochin le Jeune ( 1715-1790), considéré comme une scène mythologique non identifiée, représente en fait un épisode célèbre des amours de Zeus, le plus grand des dieux olympiens.

Sémélè désigne la fille de Cadmos et d'Harmonie. Zeus s'éprit d'elle et elle conçut un fils, Dionysos. L'épouse légitime de Zeus, la déesse Héra, réputée pour sa jalousie, lui conseilla de demander à son époux d'apparaître devant elle dans toute sa splendeur. Zeus accéda à la demande de Sémélé et apparut avec ses foudres - Zeus, divinité régnant sur le monde céleste, gouverne l'orage et la foudre - L'infortunée Sémélé ne put affronter cette vision et mourut sur le champ, succombant à ses brûlures.

Le dessin donne à voir le moment fatidique. Dans le ciel, surgissant des nuées apparaissent Zeus et Héra, nue, désignant du doigt à son divin époux, la jeune Sémélé, entourée de ses sœurs qui, après la mort de Sémélé, firent courir le bruit que son amant était un vulgaire mortel.

Au premier plan, le dieu Hermès, reconnaissable à son casque ailé, désigne la scène à l'attention d'un groupe de trois femmes assises dans une posture méditative et mélancolique. Ce sont trois sœurs, les Parques ou Moires en grec, déesses du Destin qui filent et mesurent à leur gré la vie des hommes. L'une d'entre elles arbore d'ailleurs un fuseau.

A l'extrême droite, deux femmes sont assises, l'une d'entre elles, se lamente, devinant le drame qui va se jouer sous ses yeux.



Odile CAVALIER,

Conservateur du muséée Calvet


Aphrodite

Fille de Zeus et de Dionè dans les poèmes homériques. Née de l’écume jaillie du sexe d’Ouranos (le Ciel), tranché par son fils Kronos et tombé dans les flots, suivant le poète Hésiode (VIIIème-VIIème siècle av. J.-C.).

Déesse céleste, dite « Astrale », « Aérienne », Aphrodite est également une grande divinité de la mer, protectrice des marins. Elle détient tous les dons de la séduction, une ceinture brodée qui recèle un charme irrésistible et plus encore le parfum favorisant l’union des corps.

A ses côtés œuvrent les Charites (les Grâces) et Peithô, la Persuasion, sa fille suivant la poétesse Sapho. Déesse des plaisirs amoureux, Aphrodite patronne les courtisanes. On l’invoque également au moment du mariage et elle veille sur la naissance puis l’éducation des enfants.

Enfin, en Italie méridionale, Aphrodite incarne une grande déesse des morts. La colombe, le cygne, l’oie, le dauphin lui sont associés. Parmi ses emblèmes figurent le coquillage, l’éventail ou l’alabastre (vase à parfum) mettant l’accent sur sa beauté. En latin, Vénus.

Cratère à volutes à figures rouges,


Détail de la face principale,

Peintre de Ganymède ou Peintre du Saccos blanc ,

Grèce, Apulie vers 320 av. J.-C.,

Achat de la Fondation Calvet, 1998,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. 998.4.

La déesse Aphrodite (déesse de l’amour et de la beauté) assisse sur un cygne, tient de la main gauche, un éventail, symbole de sa beauté, et de la main droite une phiale, avec des offrandes. La déesse surgit au milieu d’une effervescence végétale de fleurs et de plantes.

En Italie du Sud Aphrodite apparaît comme déesse protectrice des morts, rôle dévolu traditionnellement à Perséphone.

Apollon

Fils de Zeus et de Léto, frère jumeau d’Artémis, est réputé pour sa beauté éblouissante. Divinité pastorale, il protège les champs et les troupeaux. Il est invoqué notamment comme « tueur de lézards » (sauroctone).

Dieu guérisseur et purificateur alexikakos, « qui écarte les maux ». Apollon règne également sur la mousike, la culture intellectuelle sous toutes ses formes, musicale et poétique.

Grand dieu oraculaire, il préside à toute forme de divination et d’inspiration. Les oracles rendus dans ses sanctuaires de Delphes, Didymes, Claros étaient très réputés. Les neuf Muses, ses compagnes, sont également des inspiratrices de prophéties.

Le cygne, le milan, le vautour, le corbeau lui sont associés. Parmi ses attributs, figurent l’arc et les flèches, la phiale (coupe sans pied destinée aux libations), le trépied sur lequel s’installe la Pythie de Delphes pour vaticiner, c’est-à-dire émettre des oracles, la couronne de laurier mais aussi la cithare ou la lyre, deux instruments de musique.

Apollon est représenté nu ou vêtu du chiton (tunique) long, propre aux musiciens et d’un manteau jeté sur les épaules, deux longues mèches bouclées retombant de part et d’autre du cou. En latin, Phoebus.

Autel votif à Pan et à Apollon à l’intérieur d’une grotte,


Grèce, Attique, fin de l’époque hellénistique,

Achat de la Fondation Calvet, 1989,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv.24200.


Apollon et Pan s’affrontent de part et d’autre d’un pilier hermaïque terminé par l’effigie du dieu Hermès, qui est invoqué ici comme dieu protecteur des défunts.

Apollon apparait debout vêtu d’une longue tunique à manches courtes et d’un manteau jeté en cape. Ce costume le désigne comme Apollon Citharède (Le dieu tenant une cithare à la main).

Arès

Fils de Zeus et d’Héra. Appartient à la seconde génération divine. S’unit à Aphrodite, mais eut beaucoup d’autres aventures amoureuses avec des mortelles. Avec Otrèré, il engendra Penthésilée, une Amazone tuée par Achille.

Dieu de la guerre, se réjouissant du carnage et du sang, ses colères sont terribles. Protège également les serments. A pour compagnon Deimos et Phobos (L’Epouvante et la Crainte), Eris (la Discorde), Enyo, La Sanglante, représentée comme sa mère ou sa sœur.

Arès ne reçoit pas un culte important en Grèce et fait l’objet de peu de représentations. En latin, Mars.

Artémis

Déesse vierge, sœur jumelle d’Apollon, fille de Zeus et de Léto, déesse du règne végétal mais aussi du monde sauvage. Protectrice des animaux, Artémis est également invoquée comme une grande déesse chasseresse.

Déesse de la naissance et de la croissance. Après les noces, Artémis Lochia ou Locheia (accouchement) veille sur les femmes en ce moment dangereux puis les purifie de la souillure liée à cet événement.

Déesse salvatrice par excellence (sôteiria), Artémis, à l’instar de son frère, Apollon, est une puissance fondamentale de la guérison. L’eau joue, d’ailleurs, un grand rôle dans son culte.

Déesse lunaire, Artémis est, parfois, assimilée à Sélénè, la Lune, comme Apollon l’est à Hélios, le Soleil.

Elle est souvent représentée sous les traits d’une chasseresse : chitoniskos, tunique courte, bottes, arc et carquois. Des chiens l’accompagnent ou une biche, un cerf. Artémis a pour compagnes les Nymphes qui parcourent à ses côtés montagnes et forêts. En latin, Diane.

Statuette de la déesse Artémis,


Italie méridionale,

IVe siècle av. J.-C. ou début de l’époque hellénistique (?),

Legs Calvet à la Fondation Calvet, 1810,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. B 54.

Petite statuette représentant la déesse Artémis chasseresse aux cheveux noués en un haut chignon. La divinité est debout vêtu d’un chitôniskos (chiton court) sur lequel est jeté un baudrier, d’une chlamyde, manteau en laine épaisse. Elle est chaussée de bottines (endromidès).

De la main gauche elle tient un arc. De l’autre, elle flatte la tête d’un lion, campé sur ses pattes antérieures dans l’attitude du repos.

Athéna

Déesse vierge (Pallas), fille de Zeus et de Métis, l’Intelligence personnifiée est née toute armé du front de son père, fendu d’un coup de hache par Hèphaïstos. Divinité guerrière par excellence, Nikè, incarnation de la Victoire, représentée sous les traits d’une jeune ailée, figure souvent à ses côtés.

Athéna est traditionnellement représentée coiffée du casque corinthien, vêtue du péplos (tunique de laine épaisse) armée de la lance, du bouclier et de l’égide (dépouille de la chèvre Amalthée), ornée en son centre du gorgoneion, la tête de Méduse.

Déesse de la santé et de la fertilité, de l’activité intelligente, des techniques et des arts, la déesse protège les fileuses et tisserandes, elle est dite « l’Industrieuse ».

Enfin, Athèna apparaît comme la déesse de la raison et de la sagesse. Protectrice d’Athènes où se déroulent les Panathénées, la plus importante des fêtes en son honneur.

Le Parthénon accueillait une statue gigantesque de la déesse, chryséléphantine (revêtue de plaques d’or et d’ivoire), créée par Phidias (vers 490- av ? 430 av ? J.-C.). Son emblème est la chouette (glaux), symbole de la sagesse. En latin, Minerve.

Fragment d’un relief en-tête de décret de proxénie pris par Démosthène,


Grèce Attique 339-340 av. J.-C.,

Collection Nani de Venise,

Achat de la Fondation Calvet, 1841,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. E 28.

Athèna, à droite, coiffée du casque corinthien, un bouclier posé contre elle, s’apprête à couronner un soldat. Derrière ce dernier, deux autres guerriers également debout.

La représentation d’Athéna en armes, correspond à l’iconographie classique des vignettes athéniennes d’en tête de décret. Ce décret a été pris par Démosthène célébré homme d’Etat.

La proxénie peut se définir comme un honneur et en même temps une charge. Les devoirs du proxène sont en partie d’ordre diplomatique et consulaire. Cette distinction récompense, en priorité des individus, qui avaient rendus un service à la cité, exceptionnellement une cité entière.

Cybèle

Son culte est introduit en Grèce au Pirée, port d’Athènes au début du Ve siècle av. J.-C. Ici, la déesse coiffée du potos (une sorte de mortier plat) est assise de face, trônante, un lion sur ses genoux ou à ses côtés. La présence de ce fauve rappelle les liens que Cybèle entretient avec le monde sauvage. De la main gauche, elle élève un tambour (tympanon), instrument de musique et de l’autre une phiale.

Déesse de la nature sauvage, assimilée à la « Grande Mère », « la Mère des Dieux », le culte de Cybèle, bruyant et orgiastique, était célébré par des prêtres eunuques. La déesse a pour parèdre (compagnon), Attis, dieu phrygien d’une grande beauté. Ce dernier, frappé de folie, eut une fin tragique. Aux côtés de Cybèle apparaissent également les Curètes, Corybantes, démons qui dansent en entrechoquant des boucliers. Cybèle compte également parmi les grandes divinités protectrices des défunts.

Statuette acéphale de Cybèle un lion sur ses genoux, une patère de la main droite,


Grèce, Epoque hellénistique (?),

Legs Calvet à la Fondation Calvet, 1810,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. E 62.


Cybèle désigne une grande déesse d'origine étrangère (phrygienne), déesse de la nature sauvage, des mystères, garantissant à l'initié un sort bienheureux dans l'Au-delà.

Elle est souvent représentée assisse de face, sur un trône un lion à ses côtés ou sur ses genoux. Cette déesse est également une divinité protectrice des défunts.

Déméter

Fille de Kronos, le plus jeune fils d’Ouranos (le Ciel) et de Rhéa qui appartiennent l’un et l’autre à la première génération divine.

Déesse de la terre cultivée et des céréales. Celle qui donna aux hommes le blé, leur permettant d’échapper à la vie sauvage, est une grande déesse thesmophore (celle qui porte la loi).

Avec Zeus ou Poséidon, ses frères, Déméter enfanta une fille, Korè (la Fille) qui fut enlevée en Sicile par Hadès, l’impitoyable dieu des morts. Sous le nom de Perséphone, la fille de Déméter règne une partie de l’année, aux côtés du dieu des Enfers.

Déméter et Korè président aux mystères (mysteria) du grec mysterion, (chose secrète ou cérémonie religieuse secrète) qui se déroulent à Eleusis, une cité située à 20 kms d’Athènes. Ces cérémonies, garantissent aux mystes (initiés) de douces espérances pour la vie dans l’au-delà.

Sous l’Empire, de nombreux citoyens romains, des empereurs, notamment Hadrien, reçurent l’initiation.

Les attributs de Déméter sont l’épi de blé, le narcisse, le pavot, la grue. On lui sacrifie une truie.

La déesse est représentée debout coiffée d’un diadème ou assise, trônant, la tête voilée, un spectre à la main, dotée de formes opulentes, en compagnie de sa fille, Perséphone, une svelte jeune fille debout brandissant deux torches. En latin, Cérès et Proserpine.

Stèle funéraire de Glukon et Tateis,


Grèce de l’Est, Asie Mineure Phrygie, IIIe siècle ap.J.-C.,

Achat de la Fondation Calvet, 1989,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv.24 201.


Dans le registre supérieur, représentation de plusieurs divinités dont Déméter, déesse de la fécondité et des Mystères, représentée avec deux épis de blé, au-dessus de sa tête.

Au sommet de la stèle figure Zeus, le plus jeune fils de Kronos, divinité aux attributions universelles, régnant notamment sur le monde céleste. Dans le registre inférieur, les défunts en buste.

Dionysos

Fils de Zeus et de Sémélè. Dieu de la végétation arborescente et du renouveau, de la vigne et du vin.

Dioysos patronne la naissance et le développement du théâtre : comédie, tragédie, dithyrambe, drame satyrique. Ses mystères, orgiastiques (du grec orgia, étymologiquement cérémonies religieuses avec mystères), se déroulent la nuit à la lueur des torches et peuvent donner cours à une grande licence.

Ses compagnes, les Ménades, ou les Bacchantes (de Bacchos, autre nom de Dionysos), en proie à la folie (mania) envoyées par leur dieu, peuvent se livrer à des actes sauvages.

Dans le cortège de Dionysos figurent également les satyres, créatures mi-humaines, mi-animales, les silènes, satyres devenus vieux, Priape, divinité difforme, dotée d’un membre viril démesuré.

En Italie du Sud, les sectes bacchiques jouèrent un rôle fondamental dans la vie religieuse. Les mystères du dieu sont évoqués sur de nombreux vases apuliens du Ive siècle av. J.-C.

Sur les vases attiques des Vie-Ve siècles av. J ;-C., Dionysos est souvent représenté sous les traits d’un homme mûr barbu, couronné de lierre, élevant un canthare, vase à boire à deux anses, utilisé au cours du banquet.

Son attribut de prédilection désigne le thyrse, rameau de feuillage, surmonté d’une pomme de pin. Des animaux prolifiques tels le bouc, le taureau lui sont sacrifiés. Le lierre, espèce végétale au feuillage persistant lui est dédié. En latin, Bacchus.

Coupe cotyle à figures noires,


Grèce, Attique, Atelier du peintre d’Haimon,

Premier quart du Ve siècle av. J.-C.,

Don Chaix à la Fondation Calvet, 1847,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. D 565.


Dionysos assis sur un okladias (tabouret à pieds croisés) tenant à la main un rhyton (corne à boire), le dieu est identifié grâce à ses attributs. De part et d’autre de la divinité, surgissent des pampres de vignes.

Les Dioscures

Castor et Pollux, Dieux jumeaux, fils de Zeus et de Léda, épouse de Tyndare, frères d’Hélène, nés suivant une tradition littéraire d’un œuf unique.

Dieux jeunes, souvent représentés nus, à l’exception d’une chlamyde. Partageant à tour de rôle l’immortalité, ils sont Hetéméroi, vivant et mourant un jour sur l’autre. Incarnation du dévouement fraternel (philadelphia), ce sont des dieux profondément secourables (épiphanes) car ils ont le pouvoir d’apporter immédiatement aide et assistance aux hommes qui ne les invoquent jamais en vain.

Protecteurs des athlètes mais aussi des marins et des voyageurs, le cheval, le pilos (bonnet de feutre propre aux voyageurs) leur sont associés. Divinités astrales, une étoile surmonte souvent leurs têtes.

Sous l’Empire, période marquée par la vogue grandissante du catastérisme (croyance suivant laquelle l’âme des morts rejoint les astres), les Dioscures devinrent des guides (hegemones), pour les défunts, facilitant l’ascension de l’âme à travers les sphères célestes.

Relief votif consacré aux Dioscures,


Grèce, Péloponnèse, Epoque impériale,

Collection Nani de Venise,

Achat de la Fondation Calvet, 1841,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. E 29.

Les Dioscures désignent deux frères, Castor et Pollux. L’un, Pollux est né des amours de Zeus et de Léda, le second, Castor, de l’union de Léda et de son époux, Tyndare. Zeus ravit Pollux au ciel mais ce dernier ne voulut pas accepter l’immortalité alors que son frère n’en disposait pas. Par la volonté de Zeus, ils en bénéficièrent tour à tour.

Les Dioscures incarnent ainsi l’amour fraternel (philadelphia). Parmi leurs différentes fonctions, ils apparaissent comme des guides par excellence, protecteurs des voyages sur cette terre mais guidant aussi les morts dans l’au-delà. Au centre, un autel avec la représentation schématique d’une divinité, sans doute leur sœur Hélène, née des amours de Zeus et de Léda.

Dans le registre inférieur, deux serpents de part et d’autre d’un œuf. L’œuf renvoie vraisemblablement aux offrandes consenties traditionnellement aux héros et aux morts mais peut-être également à la naissance fabuleuse des Dioscures.

Erôs

Dans les récits théogoniques (récits sur la naissance ou l’origine des Dieux), Erôs est un dieu primordial, né en même temps que la Terre (Gaïa) ou sortie de l’œuf primordial, engendré par Nux (la Nuit). Les deux moitiés de ce dernier, une fois partagées, deviendront le Ciel et la Terre.

Dans une autre tradition religieuse, Erôs est fils d’Aphrodite chthonienne (de la Terre) et d’Hermès. Quoi qu’il en soit, le dieu incarne une force fondamentale du monde, une puissance redoutable qui blesse indifféremment hommes et dieux.

D’abord représenté sous les traits d’un gracile melléphebos (adolescent au seuil de la puberté), nu et ailé, à partir de la fin du Ive siècle av. J ;-C., il adopte l’aspect d’un petit garçon potelé ailé, aux cheveux courts et bouclés, à l’expression malicieuse, armé d’un arc, d’un carquois et d’une flèche. Erôs reçoit rarement un culte à part entière. Ses compagnons sont Pothos et Antéros ou Himéros (le Désir amoureux). En latin, Cupidon.

Lécythe aryballisque à figures rouges,

Grèce, Athènes,

400 av. J.-C.,

Collection Campana, Dépôt de l’Etat,

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv.C 601.

Eros debout tentant, de rattraper une balle, devant un motif végétal stylisé.

Le thème du petit Eros cherchant à atteindre un objet, est fréquent sur les lécythes aryballisques attique, de l’extrême fin du Ve siècle.

Hadès

Fils de Kronos (le plus jeune fils d’Ouranos, le Ciel) et de Rhéa, règne sur le royaume des Ombres avec son épouse Perséphone. Est aussi appelé Ploutôn, le Riche car « c’est de la terre que viennent les richesses » rappelle le poète Aristophane dans une pièce perdue (Tagenistai).

Le royaume des Morts, situé dans les profondeurs souterraines est gardé par Cerbère, monstre effrayant à trois têtes de chien, dont la queue est formée par un serpent et dont le dos présente une multitude de têtes serpentines.

Cerbère passe pour être né d’Echidna et de Typhon, deux créatures monstrueuses. Héraclès, au cours d’une catabase (Descente aux Enfers) réussit l’exploit de neutraliser cette créature terrifiante. En latin, Pluton.

Hécate

Suivant Hésiode, fille d’Astéria et de Persès. Hécate est une descendante des Titans, la première génération divine.

Déesse bienveillante, gardienne du foyer, parfois assimilée à Artémis, Hécate est aussi une des forces mystérieuses de la nuit, régnant sur la magie, les enchantements, la sorcellerie.

Hécate préside également aux carrefours où figurent des hecateia (au singulier hecateion) : monument à trois têtes ou constitués de trois femmes se donnant la main, adossées à une colonne, coiffées d’un kalathos (corbeille).

Une œuvre de ce type, due à Alcamène, un sculpteur de la seconde moitié du Ve siècle av. J.C., figurait à l’entrée de l’Acropole d’Athènes, sur le bastion où s’élève le temple d’Athéna Nikè.

Hécate est souvent représentée, accompagnée d’une chienne efflanquée et élevant une torche. La déesse adopte, parfois, la forme d’une chienne ou celle d’une jument, d’une louve.

Hécateion,


Collection Nani de Venise

Achat de la Fondation Calvet, 1841

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. E 45

Représentation d’Hécate, déesse originaire de Phrygie (une région de l’actuelle Turquie), sous sa forme triple traditionnelle.

Déesse de la magie, présidant aux carrefours, Hécate est également honorée comme une grande déesse infernale. Ses pouvoirs s’étendent à de multiples domaines.

Elle est invoquée notamment comme une déesse kourotrophe, ̏ déesse nourricière de la jeunesse ̋.

Héra

Fille de Kronos et de Gaia, sœur et épouse légitime de Zeus, Héra apparaît comme la plus grande des déesses olympiennes, mère d’Arès, d’Hébé (la Jeunesse) et d’Ilythie. Belle et majestueuse, Héra patronne le mariage dont « elle garde les clefs » suivant la plaisante formule employée par Aristophane dans « Les Oiseaux » pièce créée en 411 av. J.-C. A ce titre, elle est la protectrice des épouses légitimes.

Divinité protectrice de la maison mais aussi divinité chthonienne, elle est en rapport avec de nombreux monstres infernaux : elle nourrit l’hydre de Lerne, serait la mère du terrible Typhon. Héra est la déesse des astres qui peuplent l’éther. La Voie lactée coule de son sein.

Elle est souvent représentée la tête couverte d’un voile, symbole de pudeur et de dignité ou coiffée d’un diadème, arborant un spectre. A pour emblème le lys, pour compagnon le paon. En latin, Junon.

Héraclès

Fils d’Alcmène et de Zeus Kronos, Héraclès incarne le plus grand, le plus populaire et le plus célèbre des héros grecs, symbole de la force physique et morale, du courage triomphant de l’adversité.

Sa protectrice divine désigne Athéna. Il tire sa célébrité des douze exploits, douze travaux, accompli dans une tradition littéraire pour le compte de son cousin, Eurysthée, souverain de l’Argolide. Ces travaux mettent l’accent sur les capacités ordonnatrices et stabilisatrices du héros.

Une fois parvenu à l’immortalité, après avoir connu des souffrances atroces au moment de sa mort puis s’être immolé par le feu qui le purifia de ses souillures, Héraclès épousa Hébé, la personnification de la jeunesse, fille de Zeus et d’Héra traditionnellement représenté sous les traits d’un homme d’âge mûr, barbu, doté d’une impressionnante musculature.

Toutefois, sur des reliefs de l’époque classique (Ve-Ive siècle av. J.-C.), il adopte une allure juvénile, svelte et imberbe.

La massue, l’arc, le carquois et la dépouille du lion de Némée, tué par ses soins, comptent parmi ses attributs essentiels. En latin, Hercule.

Statue d'Héraclès,


Collection Nani de Venise

Achat de la Fondation Calvet, 1841

Musée Lapidaire, Avignon,

Inv. E 40

Héraclès, debout dans l’attitude d’Hercule Farnèse, appuyé à gauche sur sa massue la dépouille du lion de Némée, à ses pieds le sanglier d’Erymanthe.

Appuyé à un pilier sur une base ornée d’un bas-relief représentant Télèphe nourri par la biche.

Les grands découvreurs


Marie Curie

De son enfance à Varsovie, à l’obtention du prix Nobel de physique en 1903 avec son époux, Pierre Curie, en passant par ses recherches sur le radium, découvrez le destin de la plus célèbre femme scientifique.



Les grands découvreurs


Louis Pasteur

Entre le Jura où il est né, et Paris où il enseigne, suivez la vie de ce célèbre savant : la découverte du vaccin contre la rage, le procédé de pasteurisation, bien d’autres encore…



Les grands découvreurs


Johannes Gutenberg

Si aujourd’hui nous pouvons lire ces lignes, c’est en partie grâce à lui. Johannes Gutenberg, imprimeur allemand, est l’inventeur de la typographie moderne.


Son invention permet un gain de temps dans l’impression, qui va aider à la diffusion des livres.



Les grands découvreurs


Marco Polo

Venise, la Route de la soie, le Livre des Merveilles, l’empereur Kubilaï, des perles et des pierres précieuses, des animaux étranges… c’est comme dans un conte de fée. Mais pourtant cela a bien existé.


Partez en compagnie de Marco Polo à la découverte de ces terres lointaines jusqu’en Chine.



Les grands écrivains français


Molière

Monte sur les planches avec la troupe de l’Illustre-Théâtre avec Quelle Histoire !

Fais l’expérience de la vie mouvementée et découvre les pièces satiriques de Jean-Baptiste Poquelin, plus connu sous son nom de dramaturge : Molière.



Les grands écrivains français


Antoine de Saint-Exupéry

Son père est décédé alors qu'il n'avait que 4 ans. Issu d'une fratie de cinq enfants, il connaîtra l'amour de la culture et de la peinture grâce à sa mère : voici l'histoire du père du Petit Prince, Antoine de Saint-Exupéry.



Les grands écrivains français


Jacques Prévert

C'est l'un des poètes les plus enseignés à l'école, qui a aussi travaillé pour du théâtre, des films, des dessins animés... Connaissez-vous vraiment Jacques Prévert ?



Les grands écrivains français


Georges Sand

Elle s'appelait Aurore Dupin, mais on la connait surtout grâce au surnom qu'elle s'est donné : George Sand. Un des plus grandes auteures du XIXème siècle, qui n'a rien à envier à ses congénères masculins !



Les grands écrivains français


Victor Hugo

Pour oublier les soucis que la vie lui causait, il passait des heures entières plongé dans les livres. Et puis, un beau jour, Victor Hugo s'est mis lui-même à écrire des histoires !



Atelier Origami #5


Réalisez une étoile en Origami

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Delphine Minassiam, intervenante pour les Ateliers Origami dans les musées, afin de développer votre sens artistique, à faire seul ou en famille.



Les grands écrivains français


Voltaire

Le 21 novembre 1694 naît à Paris un petit garçon, François-Marie Arouet, qu'on connaîtra plus tard sous le nom de Voltaire. Un pseudonyme dont l'origine reste encore floue de nos jours !



Les grands écrivains français


Jean de La Fontaine

Le Lièvre et la Tortue, Le Corbeau et le Renard, La Cigale et la Fourmi... Ses fables ont fait le tour du monde. Qui était vraiment Jean de la Fontaine ?



Atelier Origami #4


Réalisez en masque en tissu

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Delphine Minassiam, intervenante pour les Ateliers Origami dans les musées, afin de développer votre sens artistique, à faire seul ou en famille.



De la Préhistoire à l'Antiquité


Les Romains

Découvrez la civilisation romaine à travers ses monuments impressionnants, ses mythes célèbres et ses illustres empereurs.



Atelier Créatif #3


Dessinez Dark Vador

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Fabienne Cecchini, intervenante en Arts Plastiques dans les musées, afin de développer votre sens artistique,

à faire seul ou en famille.



De la Préhistoire à l'Antiquité


Les Gaulois

Découvrez ces irréductibles Gaulois, leurs coutumes, leurs croyances et leurs célèbres chefs qui résistèrent aux Romains. Sans oublier, bien sûr, les druides.



Bulle vidéo


Thésée et le Minotaure

Grace à une bulle vidéo commentée, venez découvrir une œuvre phare du musée du Petit Palais pour mieux la comprendre.


De la Préhistoire à l'Antiquité


Les Grecs

Découvrez cette civilisation extraordinaire d’où proviennent certains des plus grands intellectuels et scientifiques, comme Platon et Pythagore, et dont l’art a influencé la Renaissance.



De la Préhistoire à l'Antiquité


Les Egyptiens

De l’invention des hiéroglyphes au culte des dieux et des morts en passant par les gigantesques pyramides, découvrez l’une des plus anciennes civilisations du monde.



De la Préhistoire à l'Antiquité


La Préhistoire

Découvrez l’apparition de l’Humanité aux premiers documents écrits en passant par la période Paléolithique.



Atelier Origami #3


Créez une enveloppe en Origami

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Delphine Minassiam, intervenante pour les Ateliers Origami dans les musées, afin de développer votre sens artistique, à faire seul ou en famille.


Atelier Créatif #2


Dessinez des sapins pour Noël !

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Fabienne Cecchini, intervenante en Arts Plastiques dans les musées, afin de développer votre sens artistique,

à faire seul ou en famille.



Les Grands Maîtres de la peinture


Frida Kahlo

Née d'un père allemand et d'une mère mexicaine, Magdalena Frida Carmen Kahlo Calderón a grandi au Mexique. Atteinte d'une maladie, la poliomyélite, elle voulait d'abord devenir médecin. Comment est-elle devenue une icône dans l'univers du surréalisme ?



Les Grands Maîtres de la peinture


Pablo Picasso

C'est à 8 ans que Picasso a peint son tout premier tableau, dont il ne se séparera jamais. Né en Espagne, il est l'un des plus célèbres peintres contemporains !


Les Grands Maîtres de la peinture


Vincent Van Gogh

Né aux Pays-Bas, il n'a réussi à vendre qu'un seul tableau de son vivant. Vincent Van Gogh a passé sa vie à peindre, souvent dans le dénuement le plus total, laissant derrière lui une œuvre extraordinaire !



Les Grands Maîtres de la peinture


Paul Gauguin

C'est un voyage au Pérou dans son enfance qui lui donnera le goût des terres lointaines. Né Eugène Henri Paul, il ne gardera que son troisième et dernier prénom pour devenir Paul Gauguin, le peintre voyageur.



Les Grands Maîtres de la peinture


Eugène Delacroix

Il est l'auteur du fameux tableau "La Liberté guidant le peuple". Eugène Delacroix était un dessinateur talentueux, et ce dès son plus jeune âge, ce qui l'emmènera vers les sommets de la peinture !



Les Grands Maîtres de la peinture


Léonard de Vinci

Né à Vinci, en Italie, Léonard de Vinci était un génie aux multiples facettes. Tour à tour peintre, ingénieur, savant, il est probablement l'un des artistes les plus connus au monde !



Atelier Origami #2


Réalisez votre Cadre en origami !

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Delphine Minassiam, intervenante pour les Ateliers Origami dans les musées, afin de développer votre sens artistique, à faire seul ou en famille.



ARDENOME


Atelier des rêves plein la tête

Transformez vos rêves en carte Pop-up, grâce à ce tuto concocté par les médiatrices culturelles de l'Ardenome, dans le cadre de l'atelier "Des rêves plein la tête".



Un atelier imaginé pour les enfants de 7 à 12 ans, en lien avec l'oeuvre de Jeanne Susplugas "In my brain".



Atelier Origami #1


Réalisez votre Calendrier de l'Avent !

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Delphine Minassiam, intervenante pour les Ateliers Origami dans les musées, afin de développer votre sens artistique, à faire seul ou en famille.



Atelier Créatif #1


Réalisez un dessin de verre à pied !

Avignon Musées vous propose un moment de créativité, avec Fabienne Cecchini, intervenante en Arts Plastiques dans les musées, afin de développer votre sens artistique,

à faire seul ou en famille.



Fournitures nécessaire :

UN CRAYON,

UNE GOMME,

DES PINCEAUX,

DE LA COLLE,

UNE RÈGLE,

DE LA PEINTURE, DES PASTELS OU DU FUSAIN.


POUR VOTRE SUPPORT :

UNE FEUILLE DE PAPIER, CARTON OU TOILE DU FORMAT DE VOTRE CHOIX.

DU PAPIER CRAFT OU DU PAPIER DE SOI;

Préparer votre support


SUR MA FEUILLE, JE COLLE MES MORCEAUX DE CRAFT QUE J’AI DÉCHIRÉ A LA MAIN OU AVEC UNE PAIRE CISEAUX.

La surface de travail

VOUS POUVEZ VOUS METTRE SUR UNE TABLE OU ALORS COMME MOI, SUR UNE PORTE EN L’ACCROCHANT AVEC DU SCOTCH A PAPIER.

Première étape

NOUS ALLONS FAIRE UN EXEMPLE SUR UN BROUILLONS POUR S’ENTRAÎNER.


JE TRACE A LA RÈGLE LES PARTIES EN BLEU ET ROUGE.



LES TRAITS AU CRAYONS, JE LES FAIT A MAINS LEVÉ.

Deuxième étape

JE COMMENCE A FAIRE MON ESQUISSE AU CRAYON PAR EXEMPLE EN M’AIDANT DE LA RÈGLE.

Troisième étape


UNE FOIS QUE J’AI FINI, JE PASSE AU FUSAIN.


JE VAIS REPASSER TOUT MON DESSIN AU FUSAIN

POUR ASSOMBRIR ET ÉLARGIR LES TRAITS.

Quatrième étape


JE VAIS ENSUITE UTILISER DE LA PEINTURE (BLANCHE ET NOIRE) POUR DONNER UN RELIEF A NOTRE VERRE.

Cinquième étape

JE VAIS REPASSER UN PETIT PEUT AU FUSAIN POUR ACCENTUER LE RELIEF.

Sixième étape

VOUS POUVEZ ÉCRIRE DES PHRASES COMME « VIVE

L’ART » OU ALORS « J’AI SOIF ».

Septième étape


OU ALORS VOUS POUVEZ PEINDRE LES ESPACES


BLANCS EN NOIR POUR REFAIRE SORTIR LE VERRE.

Voici d'autres exemples

VOICI UN EXEMPLE DE VERRE FAIT SUR CARTON.



LES ÉTAPES SONT LES MÊMES QUE SUR PAPIER.

Voici d'autres exemples


VOICI DES VERRES RÉALISÉ SUR PETITES TOILES.


LA RÉALISATION EST PRESQUE LA MÊME, NOUS


N’UTILISONS PAS DE PAPIER CRAFT.


A VOUS MAINTENANT DE RÉALISER VOTRE DESSIN


ET DE PASSER UN AGRÉABLE MOMENT D’ÉVASION.



Coloriages de blasons

(Archives de la Ville)

Blason attribué à Amant Joseph Blanc, consul d’Avignon, 1696. Dessin pour coloriage réalisé à partir du blason présent dans le registre CC1467 des Archives municipales d’Avignon.


Pour encourager la créativité et le goût pour les couleurs de vos enfants, tout en poursuivant leur découverte de l'héraldique (voir le livret "focus sur les blasons" disponible plus bas), les Archives de la Ville ont préparé trois coloriages à partir de trois blasons authentiques : celui d’Amant Joseph Blanc, consul d’Avignon (1696), celui de la Ville d'Avignon (XVIIIe siècle), celui d'Etienne Dulci, archevêque et légat du pape (XVIIe siècle).


A vos palettes !


Et n'hésitez pas à envoyer vos plus belles réalisations à l'équipe des Archives municipales...


>> Télécharger les coloriages



Archives de la Ville - AL/HP

« S’il te plaît… dessine-moi un papillon ! »

Chaque jeudi je te parlerai d’un animal différent que tu peux trouver dans les collections du Muséum d’Histoire Naturelle d’Avignon - le Muséum Requien - et t’inviterai à participer à une œuvre collective à distance.

A l’honneur cette semaine, les papillons. D’abord, quelques informations scientifiques :

Définition : Les papillons sont des insectes appartenant à l’ordre des lépidoptères. Leur cycle de vie comporte quatre stades : l'œuf, la larve ou chenille, la nymphe ou chrysalide ou cocon et l’adulte ou imago. Le papillon peut rester sous sa forme adulte de 2 jours à 1 an (s'il hiberne). Il y a entre 120 000 et 150 000 espèces de papillons dans le monde.

Descriptif : Les papillons sont des insectes ailés : ils ont 6 pattes (comme tous les insectes) , un corps en 3 parties (tête , thorax et abdomen), une paire d' yeux composés, une paire d’antennes bien visibles et 4 ailes, recouvertes d' écailles comme les tuiles s' imbriquant entre elles sur un toit. Ces petites écailles ont des couleurs très variées selon les espèces. Il existe des variations de taille, les individus pouvant être plus ou moins grands en fonction de la génération, de l'altitude ou encore du climat.

Le savais-tu ? :

- Les plus anciennes traces fossiles de papillons montrent que ces insectes ailés vivaient déjà sur la planète il y a 201 millions d’années, au côté des premiers dinosaures.

- Les papillons boivent le jus des fruits et le nectar des fleurs avec leur trompe et permettent ainsi la pollinisation des fleurs.

-Toucher les ailes d'un papillon adulte ne le condamne pas mais peut le blesser car elles sont très fragiles.

Maintenant à toi de jouer :

Observe attentivement ces trois papillons : choisis celui qui te plaît le plus et dessine-le sur une feuille blanche, en occupant bien tout l’espace de la feuille.

Demande à tes parents de me l’envoyer à l’adresse suivante : mediation.requien@gmail.com en précisant ton prénom et la ville ou tu habites.

Avec les plus beaux dessins, je créerai des chimères (animaux imaginaires) que je posterai sur le blog au mois de mai.

1.Nymphale des Arbousiers,

Nom scientifique: Charaxes jasius

N° inventaire: MR.2001.582-583 RE5 (2_B_NUM1)

Collection Muséum Requien

Non exposé

Fondation Calvet

La Nymphale de l'arbousier (Charaxes jasius) ou "Pacha à deux queues" ou "Jason" est un lépidoptère appartenant à la famille des Nymphalidae, à la sous-famille des Charaxinae et au genre Charaxes.

Ce magnifique papillon connu du Sud de l'Europe et d'Afrique du Nord, vit exclusivement sur l'arbousier (Arbutus unedo) dont les chenilles consomment les feuilles. Ses couleurs chatoyantes et son vol majestueux égaient les collines et les garrigues provençales.

2. Le grand Paon de nuit,

Nom scientifique: Saturnia pyri

N° inventaire: 2_B_NUM3

collection Muséum Requien

Fondation Calvet

Le grand paon de nuit est un papillon de la famille Saturniidae, sous-famille Saturniinae, tribu Saturniini. Comme son nom l’indique il n’est actif que la nuit. Ne pouvant pas voir, il se guide grâce aux odeurs qu’il capte par les antennes. Celles des mâles sont particulièrement développées et ressemblent à des plumes.

Le grand paon est le plus grand papillon de France, il peut mesurer 20 cm d’envergure. Il est connu d’Europe, Afrique du nord, Moyen-Orient, Caucase. Chez nous, c’est une espèce menacée. Papillon d'origine paléarctique

3. Sphinx tête de mort,

Nom scientifique: Acherontia atropos

N° inventaire: 2_B_NUM2

collection Muséum Requien

Non exposé

Fondation Calvet

Le Sphinx tête de mort, est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, à la famille des Sphingidae, sous-famille des Sphinginae, de la tribu des Acherontiini et au genre Acherontia.

C'est un papillon nocturne qui a la particularité de s'introduire parfois dans les ruches. Il peut atteindre 15 cm d’envergure. Sa chenille est très jolie aussi : jaune bariolée de bleu et de vert, tachetée de noir. Victime de sa beauté, l'espèce est rare et menacée.

Joue-la comme… Horace Vernet

En attendant que le musée Calvet rouvre ses portes, nous te proposons chaque mercredi de te glisser dans la peau d’un artiste et de réaliser une création en t’inspirant d’une de ses œuvres.

Horace Vernet, Mazeppa aux loups, Première version

Auteur : Horace VERNET

Titre : Mazeppa aux loups, première version

Matière / Technique : Huile sur toile

Datation : XIXe siècle

Dimensions : H. 100 cm ; L. 130 cm

N° d’inventaire : 827.1

Mode d’acquisition : Don de l’auteur en 1826 à la Fondation Calvet.

Copyright : Musée Calvet, Charlotte Maillard

Horace Vernet, Mazeppa aux loups, Seconde version

Auteur : Horace VERNET

Titre : Mazeppa

Matière / Technique : Huile sur toile (réplique autographe)

Datation : 1826

Dimensions : H. 100 cm ; L. 139 cm

N° d’inventaire : Inv. 826.3

Mode d’acquisition : Achat à l'auteur par la Fondation Calvet, 1826

Copyright : Musée Calvet, Charlotte Maillard

Aujourd’hui, Joue-là comme… Horace Vernet. Découvre et réinterprète à ta manière, son œuvre intitulée «Mazeppa aux loups». Mais attention… il y a une particularité : ce mercredi, nous te présentons deux œuvres au lieu d’une !

Pour cette activité, il te faudra: deux feuilles de papier blanc, un crayon à papier, de la peinture (gouache, acrylique, peinture au doigt… etc.), ou des pastels à l’huile et surtout plein de créativité !

Prêt à relever ce défi ? Alors, à toi de jouer maintenant !

Non, non, tu ne vois pas double ! Il y a bien deux peintures identiques, faites toutes deux par le même artiste ! Etonnant, non ? A l’origine, Horace Vernet avait peint la première version intitulée

« Mazeppa aux loups » à l’occasion d’un hommage rendu par la ville d’Avignon à son célèbre grand-père, le peintre Joseph Vernet.

Malheureusement il dut refaire une seconde œuvre à l’identique. La première fut accidentellement déchirée dans son atelier par un coup de fleuret ! Il intitula cette seconde version « Mazeppa ».

Ce tableau met en scène l’histoire d’un noble ukrainien nommé Ivan Mazeppa (1639-1709), alors qu’il était page à la cour de Jean II Casimir Vasa grand - Duc de Lituanie et roi de Pologne de 1648 à 1668. Tombé amoureux d’une comtesse déjà mariée, il fut puni et attaché sur le dos d'un cheval sauvage qui l'emporta au fin fond des steppes ukrainiennes.

Mais ces deux versions se ressemblent-elles vraiment comme deux gouttes d’eau ? … Si tu les regardes de plus près, n’y trouves-tu pas quelques différences ?

Dans un premier temps, observe ces deux peintures et joue au jeu des différences. Combien en trouves-tu ?

Puis, prends la première feuille blanche, dessine ou peins une scène de ton choix. Tu peux, si tu le souhaites, t’inspirer de l’oeuvre d’Horace Vernet, c’est encore mieux !

Munis-toi ensuite de la seconde feuille et superpose-là à la première.

Appuie-toi contre la vitre d’une fenêtre et décalque au crayon à papier ta première création par transparence. Tu auras peut-être besoin de l’aide d’un adulte pour cette étape délicate.

Avant de finaliser cette seconde création, intègres-y des différences. Cela peut-être des éléments que tu enlèves ou que tu ajoutes, ou bien que tu colores différemment de ta première version…etc.

Nous aussi nous voulons jouer au jeu des différences ! Alors, inspire-toi de cette œuvre au destin incroyable et envoie-nous tes deux créations à l’adresse suivante : mediation.calvet@gmail.com

Précise bien dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites.

Nous partagerons toutes les créations sur ce blog dans la rubrique « jeune public »

Quand le musée Calvet ouvrira de nouveau ses portes, tu pourras venir découvrir ou redécouvrir «Mazeppa aux loups» et « Mazeppa » d’Horace Vernet dans la Galerie Vernet. Les deux versions sont exposées. Sur la première, tu pourras t’amuser à trouver l’endroit où elle a été déchirée, puis restaurée.

Un mot sur l’artiste :

Emile Jean Horace Vernet est un peintre français. Il est né le 30 juin 1789 à Paris où il est mort le 17 janvier 1863. Il fait partie d’une lignée de peintres célèbres puisqu’il est le fils de Carle Vernet, et petit-fils de Claude Joseph Vernet. Horace Vernet aborda plusieurs genres. Il excella dans la peinture d’histoire et se distingua par la taille démesurée de certaines de ces œuvres comme « La Prise de la Smala », qui ne mesurait pas moins de 9 m de large et plus de 2 m de haut ! Le grand poète et critique d’art, Charles Baudelaire exécrait cet artiste qui incarne à ses yeux le goût officiel et qu’il surnomme « le militaire qui fait des tableaux » !

Le romantisme est un mouvement artistique né en Europe qui s’étend de la fin du XVIIIe siècle jusqu’au milieu du XIXe siècle. L’apogée de ce courant pictural s’épanouit entre 1820 et 1850. Les artistes romantiques peignent en affirmant leurs idées et en laissant apparaître avec passion leurs impressions et sentiments personnels à travers leurs œuvres. Ces artistes s’intéressent : aux événements et aux tragédies de leur temps, aux paysages aux atmosphères parfois étranges, mélancoliques ou mystérieuses ; aux voyages, l’Orient en particulier, aux œuvres littéraires, et aux thèmes fantastiques et macabres des légendes nordiques. En 1823, le grand écrivain, Stendhal, définissait ce mouvement « comme l’art de présenter aux peuples les œuvres littéraires, qui, dans l’état actuel de leurs habitudes et de leurs croyances, sont susceptibles de leur donner le plus de plaisir possible ».

Blasonner en famille

(Archives de la Ville)

Registre d’état des pensions dues par la Ville à l'Église (détail de la page de garde). 1696. Cote AMA CC1467

A gauche, blason attribué à Henri de Serre (seigneur de la Marine et marquis d’Entraigues),

au centre, blason de la Ville d'Avignon,

à droite, blason attribué à Amant-Joseph Blanc (consul non-noble).


Aujourd’hui, nous proposons une découverte du « monde des blasons ». Ancêtres du logo, les blasons ont été créés au XIe siècle notamment dans le but de reconnaître les chevaliers sur les champs de bataille ou lors des tournois. Ils étaient alors affichés sur les boucliers ou bien sur les chevaux. Deux familles ne peuvent pas avoir le même blason : c’est un symbole personnel et unique. On trouve de nombreux blasons dans les documents du fonds ancien des Archives d'Avignon : celui de la Ville et beaucoup d’autres.

Les Archives municipales vous aident à décrypter en famille la beauté et les mystères des blasons. Après celui consacré aux sceaux, un nouveau livret vous guide pas à pas pour que l' « héraldique » n’ait (presque) plus de secret pour vous et que vous puissiez accompagner vos enfants ou petits-enfants dans la conception ludique de leur blason.

>> Télécharger le livret

A vos loupes et à vos feutres ! Et n'hésitez pas à envoyer les photographies de vos créations aux Archives !


Archives de la Ville d’Avignon – AL/HP

Viens nous écrire un mot…

Relief avec Eros pourchassant une sauterelle

Oeuvre gréco-romaine

Fin de l’époque hellénistique ou début de l’époque impériale.

Musée Lapidaire, inventaire E30

Collection Nani di San Trovaso, achat de la Fondation Calvet, 1841

© Avignon Musée Calvet, JLMaby


Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seuls …

C’est qui « nous » !? Eh bien « nous », ce sont les œuvres que tu viens voir dans les musées : les hommes, les femmes, les enfants, les dieux, les déesses, les animaux fantastiques ou réels représentés sur les tableaux ou sculptés dans la pierre.

Aujourd’hui c’est le 1er mai. Ce jour de repos pour tous les travailleurs est aussi celui où l’on offre un brin de muguet en porte-bonheur. La floraison de cette plante symbolise le printemps, le retour des beaux jours et la fécondité de la terre, grâce à laquelle nous pourrons nous nourrir durant l’année à venir. On fêtait déjà le retour du printemps dans l’Antiquité romaine, lors des Floralia, des fêtes organisées du 27 avril au 2 mai en l’honneur de la déesse Flore, à qui l’on demandait de veiller sur les récoltes.

Et de récolte, en est-il de plus importante que celle du blé ? Il est la base de notre alimentation à travers le pain, les pâtes (et la pizza, pour les gourmands !). Dans nos pays, les épis de blé commencent à se développer en mai. Eux aussi symbolisent le retour du soleil, la fécondité de la terre et des animaux, le cycle de la vie : lorsqu’un grain de blé tombe dans la terre et l’ensemence, ils donneront ensemble vie à un nouvel épi de blé. Et pour les peuples de l’Antiquité, cette nourriture de vie ne peut être qu’un don des dieux.

Dans l’œuvre ci-dessous, on peut voir Eros, dieu grec primordial, chassant une sauterelle d’un épi de blé. Les sauterelles sont considérées comme des nuisibles pour le blé. Il s’agit d’une confusion avec les criquets, d’autres insectes qui leur ressemblent un peu et peuvent détruire les récoltes lorsqu’ils sont en groupe. En tant que divinité, Eros protège les hommes du mal, personnifié par la sauterelle qui pourrait les empêcher d’avoir leur nourriture. Ayant les trais d’un enfant, Eros semble prendre cela comme un jeu, et on ne peut pas l’en blâmer : toi aussi au printemps, tu dois ressentir la joie de courir dans un jardin ou en forêt !

En t’inspirant de cette œuvre, écris-nous une lettre, un poème, ou fais-nous un dessin pour nous raconter tes jeux de printemps ! Demande à tes parents de scanner ta création en format JPG et envoie-la nous à l’adresse suivante : agnes.millet@mairie-avignon.com. Nous avons hâte de te lire, en attendant de te (re)voir au musée Lapidaire dès la réouverture des musées !

Réinvente ton musée….

Pendant que tu es à la maison, le Palais du Roure propose que tu t’appropries le musée en t’amusant à recréer à ta façon les œuvres qui te sont présentées.

Photographies, dessins, coloriages, récits… L’imagination est le seul mot d’ordre dans ta réinterprétation de la thématique abordée.

Chaque semaine, une nouvelle idée sera mise à disposition pour développer ton esprit créatif par différents moyens.

Cette semaine nous te proposons d’écrire ton histoire en t’inspirant des tableaux ci-dessous. Tu peux écrire un grand conte reliant tous les tableaux ensemble ou n’en choisir qu’un seul. Si tu le souhaites tu peux t’aider de cette citation pour commencer ton histoire : « La fée des musées a donné à (nom de ton personnage) le pouvoir d’entrer dans les tableaux. Vis des aventures merveilleuses dans la Provence des peintres et découvre les secrets qui se cachent dans les tableaux… »

Tableau 1 : Busson (Diligence) - Tableau 2 : Carrelet - Tableau 3 : Dépiquage 

Tableau 4 : Grivolas - Tableau 5 : Lelée - Tableau 6 : Place Pie

Utilise tes plus beaux stylos et demande à tes parents de t’aider à écrire si tu en ressens le besoin. Tu peux aussi dessiner pour illustrer ton récit.

Une fois terminé prend-le en photo et envoie-le-moi.

Tu pourras retrouver tous ces tableaux dans les différentes salles du Palais du Roure.

Ces tableaux ont tous été réalisés à la même période au XIXe et XXe siècles par des peintres ayant, pour la plupart, vécu en Provence. Il s’agit de la Nouvelle école d’Avignon fondée par Pierre Grivolas et où l’on retrouve notamment Clément Brun et Jules Flour. La façon de peindre est moins codifiée et l’on se rend en ville pour peindre et porter un nouveau regard à la ville et aux scènes du quotidien.

Envoie-nous ta photo en format .jpeg à l’adresse suivante : mediation.roure@gmail.com

Les plus belles créations seront partagées sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».

Avignon Bibliothèques

Le petit chaperon

et le magicien,

de Mari Takacs,


Éditions Callicéphale

Le Petit Chaperon va rendre visite à sa grand-mère. En chemin, elle rencontre un lapin blanc qui lui parle d’un grand magicien aux talents extraordinaires. Ce grand débraillé à la queue touffue et au sourire roublard a plus d’un tour dans son sac, je devrais dire dans son chapeau pour faire disparaitre lapin, renard, petit oiseau, petit chaperon rouge… mais le chasseur va se révéler bien meilleur magicien !

Pour le découvrir, rendez-vous sur la plateforme Story Play’r : allez sur le portail de la bibliothèque, https://bibliotheques.avignon.fr, onglet « Bibliothèque numérique » puis « Jeunesse ». Belles découvertes !

« S’il te plaît… dessine-moi un reptile ! »

Cobras enlassés,

Nom Scientifique : Naja

N° inventaire : 2_D_NUM4

Collection Musée Requien

Non exposé

Fondation Calvet

Le nom « cobra » désigne plusieurs genres de serpents Elaphidae dont les Naja et Ophiophagus. Les najas sont célèbres car ils sont associés aux charmeurs de serpents ; c’est eux aussi que l’on appelle serpents cracheurs. On dit que Cléopâtre est morte d’une morsure de cobra.


Chaque jeudi, je te parlerai d’un animal différent que tu peux trouver dans les collections du Muséum d’Histoire Naturelle d’Avignon - le Muséum Requien - et t’inviterai à participer à une œuvre collective à distance.

A l’honneur cette semaine, les reptiles. D’abord, quelques informations scientifiques :


Définition :

Les reptiles sont des animaux vertébrés à sang froid (c'est-à-dire que la température de leur corps varie en fonction de la température de leur environnement), qui respirent à l’aide de poumons et qui ont des écailles. Vivant sur la Terre depuis plus de 280 millions d’années, ils seraient les ancêtres des oiseaux. Au fil du temps, de nombreuses espèces de reptiles se sont éteintes, comme les dinosaures il y a 65 millions d’années. Aujourd’hui, il en existe environ 6 000, dont les serpents, les lézards, les tortues, les alligators et les crocodiles.


Descriptif : Les reptiles sont des animaux tétrapodes, c’est-à-dire qui ont quatre pattes (sauf les serpents), au corps souvent allongé et dont la démarche, à cause des pattes écartées et du corps proche du sol , est appelée reptation (ramper). Leur corps est recouvert d'écailles et certains sont protégés par des plaques osseuses formant une carapace, c’est le cas chez les tortues. Ils peuvent avoir divers attributs supplémentaires comme des crêtes, des épines dorsales, des cornes… Leur corps se termine par une queue plus ou moins fusiforme (longue et mince).


Le savais-tu ? :

- Certains serpents et la tortue musquée dégagent une odeur nauséabonde pour éloigner leurs ennemis.

- Les reptiles pondent des œufs pour se reproduire. Ils sont donc ovipares. Mais quelques reptiles, tels que les caméléons ou des vipères, sont vivipares comme les mammifères (ils donnent naissance à des petits tout formés)


Maintenant à toi de jouer :

Observe attentivement ces trois reptiles : choisis celui qui te plaît le plus et dessine-le sur une feuille blanche, en occupant bien tout l’espace de la feuille.

Demande à tes parents de me l’envoyer à l’adresse suivante : mediation.requien@gmail.com en précisant ton prénom et la ville ou tu habites.

Avec les plus beaux dessins, je créerai des chimères (animaux imaginaires) que je posterai sur le blog.


Tortue,

Nom scientifique: Testudo hermanni hermanni

N° inventaire : MR.2000.26

Collection Muséum Requien

Non exposé

Fondation Calvet

On la rencontre dans le Sud-Est, entre Hyères et Saint-Raphaël, dans la région cristalline des Maures d’où son nom français de tortue des Maures, et en Corse.

Sa carapace atteint 20 cm. Elle habite dans des zones chaudes et sèches. L'urbanisation avec comme conséquence le morcellement de son habitat, la fermeture des milieux, les incendies et son ramassage par les promeneurs sont les principaux facteurs de sa régression.

L'espèce est largement protégée (Convention de Berne, convention de Washington, Directive habitat).

Iguane,

Nom scientifique : Iguana iguana

N° inventaire : 2_D_NUM1

Collection Muséum Requien

Non exposé

Fondation Calvet

Iguana iguana est une espèce de sauriens de la famille des Iguanidae. En français, elle est nommée Iguane vert ou Iguane commun.

Défi des musées réussi !

Un grand merci à Alexandre pour avoir partagé des photos de son exposition « la passion des avions ».

On le voit en train de faire une visite et son vernissage avait l’air très sympa.

Défi des musées : organise une exposition chez toi !

Les musées organisent des expositions qui présentent aux visiteurs, sur une durée limitée dans le temps (souvent une exposition dure quelques mois), un ensemble d’objets, autour d’un thème, d’une idée, d’un fil conducteur.


Aujourd’hui, c’est à toi d’organiser ta propre exposition ! Tu verras, c’est amusant. On va t’aider pas à pas…


Mission 1 : choisis un thème et un titre pour ton exposition : les animaux, les voitures, l’espace, ta collection de pierres, tes souvenirs de vacances, tes propres dessins... Le titre de ton exposition, doit être court et sympa. Il peut être drôle…


Mission 2 : choisis et réunis les objets que tu vas exposer (cela peut être des objets, mais aussi des photos, des posters, des livres…). Ce sont des choses auxquelles tu tiens beaucoup ou que tu trouves belles…


Mission 3 : installe ton exposition

Choisis un lieu : ta chambre ou bien le salon. Cela peut être aussi une table ou une étagère ou même un coin au sol dans ta chambre. Tu peux aussi accrocher des choses sur les murs (mais pour cela demande l’aide d’un adulte). Tu peux aussi récupérer un carton assez grand pour y coller des affiches ou des dessins au lieu d’utiliser un mur !

Mets en valeur les objets :

Tu peux utiliser une nappe, un joli tissu, une feuille de papier colorée pour poser tes objets. Tu peux aussi dessiner sur une feuille de papier un décor que tu pourras utiliser en fond derrière tes objets.

On évite de surcharger et on laisse de l’espace entre les objets.

Tu peux choisir de mettre un ou plusieurs objets sur un socle, sur une étagère, dans une boîte...


Mission 4 : prépare le vernissage : traditionnellement une exposition débute par un « vernissage », c’est une sorte de fête sur invitation.

Choisis une date et une heure.

Réalise une invitation (comme quand tu invites des copains à ton anniversaire). Tu peux aussi la décorer.

Donne l’invitation aux personnes avec qui tu es chez toi en ce moment.

C’est l’heure du vernissage…

Accueille tes invités et fais-leur une visite de ton exposition. Tu peux leur expliquer ce que tu sais sur les objets exposés, et aussi comment tu as réalisé cette exposition.

A la fin, propose une sorte de goûter (prépare tout à l’avance, sors du frigo une boisson, mets quelques gâteaux sucrés ou salés dans un bol et prépare des verres pour tout le monde).

Pour garder un souvenir…

Si tu peux, prends des photos du vernissage

Tu peux aussi laisser une feuille de papier avec un stylo pour que les invités écrivent un petit mot, cela s’appelle un livre d’or.


Envoie-nous des photos de ton exposition à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com.


En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites.

Demande à un adulte de l’envoyer en format jpeg si possible.


Nous partagerons toutes vos créations sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».


À chacun son sceau

(Les archives municipales)

Mais qu'est-ce qu'un sceau ? En cire, en plomb, ou encore en or, ronds ou ovales, les sceaux étaient apposés ou appendus sur des documents officiels (souvent en parchemin) dès l'Antiquité. Utilisés surtout au Moyen Âge, ils permettaient à leur sigillant (leur propriétaire) d’authentifier leurs documents en remplaçant ou complétant leur signature.


Pour fabriquer des sceaux, chaque sigillant possédait sa matrice unique (une sorte de moule métallique). A la mort du propriétaire, cette matrice était détruite pour éviter les fraudes ou les usurpations d’identité (sans la matrice, il n'était plus possible de fabriquer de sceau).


Les sceaux sont riches de couleurs, de formes et de symboles. La connaissance, la description et l’interprétation de tous ces codes est une science qu'on appelle la sigillographie.

Pour dessiner son sceau, on peut s'inspirer des exemples et explications donnés dans le petit livret réalisé par la médiatrice des Archives.


N'hésitez pas à envoyer les photographies de vos créations aux Archives !


>> Télécharger les livrets


Sceau en ogive de Jean de Rosa,

lieutenant du cardinal et

commissaire du pape Julien de la Rovere.

Mars 1480.

Cote AMA Pintat91/2896


Archives de la Ville - AL-HP

Colorier une lettrine : le K de Karolus

Les Archives de la Ville d’Avignon conservent des documents très anciens, qui remontent jusqu’au Moyen Âge.


Certains documents de cette période sont vraiment très beaux. Ils sont écrits sur du parchemin (c’est-à-dire de la peau de bête que l’on a étirée et préparée pour pouvoir écrire dessus).


La première lettre du premier mot du texte est souvent très joliment décorée. On appelle cela une « lettrine ».


Nous proposons aux enfants (et aux adultes !) de colorier la lettrine téléchargeable en bas du texte.


Cette lettrine est le K de Karolus. Karolus veut dire Charles en latin, la langue que l’on utilisait alors pour écrire. Dans le document, Charles V, le roi de France, donne une partie du Rhône et du pont Saint-Bénezet au pape.


À cette époque (1368), le pape était propriétaire d’Avignon. Il vivait à Avignon. Le Rhône était la frontière avec le royaume de France voisin. Pendant très longtemps, le royaume de France et l’État d’Avignon se sont disputés pour savoir à qui appartenaient le Rhône et le pont.


>> Télécharger le coloriage


Archives de la Ville d'Avignon


" Souvenirs du musée…"

Musée Calvet

Musée Lapidaire

Musée du Petit Palais

Musée Requien

Palais du Roure


As-tu déjà visité l’un de ces musées, avec ta famille ou bien ton école … ?


En attendant que les musées ouvrent de nouveau leurs portes, nous aimerions que tu puisses partager tes souvenirs avec nous, en nous envoyant un dessin.


Sur ton dessin, tu peux par exemple représenter les salles du musée, les œuvres dont tu te souviens, te dessiner avec ta famille ou tes camarades de classe. Tu peux aussi, faire comme une bande dessinée et rajouter des dialogues…


Envoie-nous ton dessin à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com


En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites.

Demande à un adulte de l’envoyer en format jpeg si possible

Nous partagerons toutes vos créations sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».

Cela donnera envie à tous, de découvrir ou de redécouvrir ces musées, lorsqu’ils seront de nouveau ouverts. Ils sont gratuits toute l’année et pour tous…


" Réinvente ton musée…."

Réponse au jeu « création d’un santon »

Félicitation à Alizée pour ce santon provençal très réussi. Merci pour ta participation et hâte de voir tes prochaines créations.

Pendant que tu es à la maison, le Palais du Roure propose que tu t’appropries le musée en t’amusant à recréer à ta façon les oeuvres qui te sont présentées.

Photographies, dessins, coloriages, récits… L’imagination est le seul mot d’ordre dans ta réinterprétation de la thématique abordée.

Chaque semaine, une nouvelle idée sera mise à disposition pour développer ton esprit créatif par différents moyens.


Cette semaine 2 nous te proposons de créer un santon traditionnel à partir des deux photos de santons provençaux représentés ci-dessous. Sers-toi de la pâte à modeler que tu as chez toi, demande à tes parents de t’aider au besoin, pour réaliser un santon dans le même style.

N’oublie pas de prendre en photo ta création et de me l’envoyer.


Envoie-nous ta photo en format .jpeg à l’adresse suivante : mediation.roure@gmail.com

Les plus belles créations seront partagées sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».


Femme de la Côte d’Azur

Santon en argile

Créateur Val

XXe siècle

La bugadière

Santon en argile

XXe siècle


Les santons provençaux sont des figurines, le plus souvent en argile et de différentes tailles, que l’on retrouve dans la crèche de Noël. Une crèche provençale représente la scène de la nativité avec des personnages récurrents comme l’enfant Jésus, la Vierge Marie, Joseph, les Rois Mages, les bergers, l’âne et le bœuf.


Mais l’on y retrouve également les habitants d’un village en Provence comme l’arlésienne, le ravi ou le porteur de bois. Ils peuvent être associés à un métier traditionnel comme la porteuse de lavande ou le ramoneur. Les santons provençaux sont reconnaissables par leur costume régional provençal, leur position et les objets tenus. Exemple : la bugadière ou laveuse est toujours agenouillée avec du linge sur ses genoux et dans son panier à coté d’elle ainsi que son battoir dans la main.



La première crèche fut créée en 1223, au Moyen Âge, par François d’Assise dans la ville de Greccio en Italie. Les personnages étaient alors joués par des êtres humains mais furent peu à peu remplacés par des personnages en bois, en cire, en mie de pain… La pratique de la crèche s’est généralisée et étendue à la Provence autour du XVIIIe siècle et des personnages en argile, appelés « petits saints » ou « santoun » en provençal, ont été créés.


"Viens nous écrire un mot …. 4"

Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seuls …


C’est qui « nous » !? Et bien « nous » ce sont les œuvres que tu viens voir dans les musées : les hommes, les femmes, les enfants, les dieux, les déesses, les animaux fantastiques ou réels représentés sur les tableaux ou sculptés dans la pierre.


Ce week-end, c’est Pâques, mais nous, les personnages du musée n’auront pas le droit à une chasse aux œufs cette année : nous sommes confinés nous aussi, sans visiteurs pour nous divertir.

Qu’à cela ne tienne, nous avons plus d’un tour dans notre sac !


Comme toi à la maison, nous organisons nos propres jeux : aujourd’hui, nous les animaux avons décidé de faire une farce et nous sommes cachés dans les feuillages, comme les œufs dans ton jardin.


Sauras-tu nous retrouver ? Quand tu nous auras tous identifiés, écris-nous un mot, une poésie, ou bien fais-nous un dessin pour nous raconter ta chasse aux œufs, ou autre chose ! Et n’oublie pas de préciser où nous sommes cachés ! Envoie-nous ton texte à l’adresse suivante : agnes.millet@mairie-avignon.com



En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites

Nous partagerons toutes vos idées sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».


Fragments de bloc architectural avec une frise à rinceaux peuplés

Œuvre gallo-romaine, époque impériale, II°s. ap. J.-C. Prov. Vaison-la-Romaine

Achat de la Fondation Calvet, 1821

Musée Lapidaire, Inv. G236

©JLMaby-Musée Calvet

Ces jolies courbes de feuillages dans lesquelles nous jouons à cache-cache sont appelées des « rinceaux » ; ici, la répétition du motif en fait une frise (comme dans tes cahiers d’école !), une frise de rinceaux « peuplés », car nous sommes tout un peuple d’animaux à les habiter.


Ce genre de motifs décoratifs a commencé à se développer dans l’Antiquité en Grèce, puis dans l’Empire romain, comme ici en Gaule (l’ancien nom de la France). En plus d’être très esthétiques, ces frises de feuillages sont aussi un symbole de l’éternel recommencement de la nature qui se réveille au printemps, à Pâques, période où le soleil revient, les fleurs poussent, et les animaux sortent manger et jouer, comme ici !


Nous avons hâte que tu nous rendes visite : retrouve-nous au musée Lapidaire dès la fin du confinement ! A bientôt !


" S’il te plaît… dessine-moi un mammifère ! "

Chaque jeudi je te parlerai d’un animal différent que tu peux trouver dans les collections du Muséum d’Histoire Naturelle d’Avignon - le Muséum Requien - et t’inviterai à participer à une œuvre collective à distance.

A l’honneur cette semaine, les Mammifères. D’abord, quelques informations scientifiques :


Définition : Les mammifères sont des animaux vertébrés qui possèdent des poils et qui ont des mamelles. Les mammifères nourrissent leurs petits avec du lait produit par les glandes mammaires des femelles (appelées « seins » chez la femme). C'est l'allaitement notamment qui définit les mammifères. On connaît environ 5500 espèces de mammifères actuellement vivantes. Les humains font aussi partie du groupe des animaux mammifères.


Descriptif : Les mammifères actuels se singularisent avant tout par leur spectaculaire diversité. De forme et de taille remarquablement variées, ils ont colonisé de nombreux milieux, sur terre, dans la terre, dans les arbres, les grottes, la mer, les airs, les déserts, les montagnes, etc… Mais tous les mammifères ont quatre membres qui servent à la locomotion - les humains n'en utilisent que deux, ils sont dits bipèdes (qui marche sur deux pieds) - et tous les mammifères possèdent des poils ou de la fourrure (en effet, même les baleines et les dauphins possèdent des poils sous forme de vibrisses, qu'on appelle communément des moustaches).


Le savais-tu ? :

La baleine bleue est le plus grand mammifère.

Les rongeurs sont les plus petits mammifères.

Les chauves-souris sont les seuls mammifères qui volent activement.

Les éléphants d'Afrique sont les plus grands mammifères terrestres.



Maintenant à toi de jouer :

Observe attentivement ces trois mammifères : choisis celui qui te plaît le plus et dessine-le sur une feuille blanche, en occupant bien tout l’espace de la feuille.


Demande à tes parents de me l’envoyer à l’adresse suivante : mediation.requien@gmail.com en précisant ton prénom et la ville ou tu habites.


Avec les plus beaux dessins, je créerai des chimères (animaux imaginaires) que je posterai sur le blog le jeudi 23 avril.


Hérisson d'Europe

Nom scientifique : Erinaceus europaeus

N° inventaire : MR.2008-223

Collection Muséum Requien

Fondation Calvet

Non exposé

Le hérisson est le seul mammifère de France à porter des piquants sur le dos. Il vit dans les parcs, les jardins, les près et les lisières de forêts. Il se nourrit d'insectes mais aussi de vers, d'escargots, de limaces.


A l'occasion il consomme des oeufs, des reptiles, des petits oiseaux.


Trafic routier, pesticides (contre les insectes et les limaces), piscines, jardins clôturés et bien d'autres évènements sont sources de sa disparition.


L'espèce est totalement protégée en France (arrêté du 17 avril 1981).


Tigre

Nom scientifique : Panthera tigris

N° inventaire : 2_E_NUM5

Collection Museum Requien

Fondation Calvet

Salle numéro 7

C'est le plus grand de tous les félins.


Jadis, il peuplait de vastes régions d'Asie, du Caucase à l'Amour-Oussouri, au sud des Indes, l'Indochine, la Chine, Java, Sumatra et Bali.


Huit sous-espèces existaient au début du XXème siècle. Trois sont éteintes : le tigre de la caspienne (Panthera tigris virgita), le tigre de Bali (Panthera tigris balica) et le tigre de Java (Panthera tigris sondaica).


L'espèce est aujourd'hui très menacée. Il reste à peine une trentaine de tigres de Chine (Panthera tigris amoyensis), un peu plus de trois cents tigres de Sibérie (Panthera tigris altaica), encore moins sur l'île de Sumatra (Panthera tigris sumatrae).. Le tigre d'Indochine (Panthera tigris corbetti) n'est plus représenté que par 1500 individus répartis en Thaïlande, Malaisie, Birmanie, Cambodge, Vietnam, Laos.



Malgré sa protection et l'interdiction du commerce de sa peau, il est toujours braconné pour le commerce : toutes les parties de son corps sont utilisées dans la pharmacopée chinoise.


Phoque moine de la Méditerranée

Nom scientifique : Monachus monachus

N° inventaire : MR 2009 179

Collection Muséum Requien

Fondation Calvet

Salle numéro 7

Le phoque-moine est le seul phoque à vivre dans les mers tempérées et chaudes.


L’espèce figure sur la liste des douze espèces animales les plus menacées de disparition du globe (avec la Baleine bleue, la Baleine franche, le Plataniste de l'Hindus, le Gorille de montagne, le Rhinocéros de Java, le Tigre, le Grand panda, l'Ours de l'Inde, etc.).


Le phoque moine fréquentait le massif des Calanques de Marseille jusque vers 1945. La colonie des Iles varoises d’Hyères a disparu vers 1935 et en Corse les derniers individus ont été tués vers 1975.



La disparition des plages sauvages où il se reproduisait (aménagement du littoral, tourisme), le dérangement par l’homme (surtout en période de reproduction), la perte des ressources alimentaires (surexploitation des poissons par les pêcheurs) sont à l’origine de son extinction.


" Joue-la comme...Albert Gleizes "

En attendant que le musée Calvet réouvre ses portes, nous te proposons chaque mercredi de te glisser dans la peau d’un artiste et de réaliser une création en t’inspirant d’une de ses œuvres.

Aujourd’hui, Joue-là comme le cubiste Albert Gleizes. Découvre et réinterprète à ta manière, son œuvre intitulée «Maternité».


Pour ce faire, il te faut : une feuille de papier blanc ou coloré qui te servira de support, des formes géométriques découpées dans des feuilles de papier coloré, une paire de ciseaux, de la colle et un feutre noir.


Prêt à relever ce défi ? Alors, à toi de jouer maintenant !


Observe comment Albert Gleizes a disposé les formes géométriques les unes à côté des autres pour créer une composition harmonieuse. Tu en reconnais certaines: ronds, demi-cercles, rectangles...etc. D’autres sont aléatoires, c’est-à-dire comme dessinées au hasard. Les couleurs douces : beiges, roses, orangés, verts tendres sont relevées par des pointes de noirs et bleus foncés.


Cette peinture s’intitule « Maternité ». La maternité est le fait pour une femme de porter et mettre au monde un enfant. En effet, si tu regardes bien, tu découvriras au milieu des formes géométriques deux têtes : celle d’une mère et de son enfant !Tu peux toi aussi t’inspirer de cette idée pour ta création.


Tout d’abord, découpe dans le papier coloré des formes géométriques. Au besoin, demande à un adulte de t’aider. Dispose ensuite les formes sur ta feuille support pour réaliser ta composition. Lorsque tu es satisfait du résultat, colle-les.


Puis, comme dans l’œuvre d’Albert Gleizes, tu peux y ajouter quelques éléments (bouche, nez, yeux...etc.) au feutre noir. Enfin, n’oublie pas de donner un titre à ta réalisation !


Inspire-toi de cette œuvre dynamique aux couleurs élégantes et envoie-nous ta création à l’adresse suivante : mediation.calvet@gmail.com.


Précise bien dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites.


Nous partagerons toutes les créations sur ce blog dans la rubrique « jeune public ».


Quand le musée Calvet ouvrira de nouveau ses portes, tu pourras venir découvrir ou redécouvrir «Maternité» d’Albert Gleizes en salle Victor Martin.


Un mot sur l’artiste :


Albert Gleizes, né le 8 décembre 1881 à Paris, et mort le 23 juin 1953 à Avignon, est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien français, qui fut l'un des fondateurs du cubisme.

Le cubisme est un mouvement artistique du début du XXe siècle. Les artistes cubistes proposent de représenter les objets et les corps en les décomposant par formes géométriques simples («des petits cubes» dira Henri Matisse), en multipliant les angles de vision du sujet représenté.


Maternité

d'Albert Gleizes

Auteur : Albert GLEIZES

Titre : Maternité

Matière / Technique : Huile sur toile

Datation : XXe siècle

Dimensions : H. 168 cm ; L. 105 cm

N° d’inventaire : 23074

Mode d’acquisition : Don à la Fondation Calvet, de Mme Gleizes, sa veuve, 1977

© Adagp, Paris 2010

" Viens nous écrire un mot…. 3"

Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seules…


C’est qui nous ? et bien nous les œuvres que vous venez voir dans les musées : hommes, femmes, enfants, dieux, déesses, animaux fantastiques ou réels représentés sur les tableaux ou sculptés dans la pierre.


Aujourd’hui les musées sont fermés pour un temps, il n’y a plus de visiteurs et personne pour venir nous admirer…


Alors nous faisons appel à vous… pour nous aider à faire passer le temps.


Vous pouvez nous envoyer des petits mots…


- des idées pour ne pas s’ennuyer (dis-nous ce qui tu fais à la maison en ce moment )

- une poésie pour nous faire rêver

- une blague pour nous faire sourire

- le titre de ta chanson préférée , de celle que tu écoutes en ce moment. Nous pourrons ainsi nous faire une playlist… En ce moment, nous pouvons mettre la musique à fond dans le musée !

- si tu veux aussi tu peux nous envoyer un dessin


Nous te répondrons en personne.


Envoie-nous ton texte à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com


En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites, nous partagerons toutes vos idées sur ce blog dans la rubrique « jeune public ».



Aujourd’hui c’est à Thésée que tu peux écrire…


Je sais que Thésée a beaucoup de travail en ce moment. Il a pour mission d’affronter le terrible Minotaure, un affreux monstre féroce mi-homme, mi-taureau.


Pour le vaincre, il va devoir le trouver à l’intérieur d’un labyrinthe, puis le combattre.


Autant dire que notre héros ne s’ennuie pas vraiment, cependant, il sera ravi si tu lui envoies un petit mot pour l’encourager ou bien un plan du labyrinthe en lui indiquant la sortie…



Maître des Cassoni Campana

Peintre français travaillant en Toscane

Début du XVIe siècle.

Thésée et le Minotaure

Bois (peuplier)

MI 528, dépôt du musée du Louvre

Avignon, musée du Petit Palais

Un grand merci à Victor pour son message de soutien à Thésée.

Quelle bonne idée, la pelote de laine !


A droite du tableau, on voit Ariane qui donne à Thésée un fil de la fameuse pelote, qui lui permettra de retrouver son chemin dans le labyrinthe.


" Viens nous écrire un mot…. 2"

Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seuls …


C’est qui « nous » !? Et bien « nous » ce sont les œuvres que vous venez voir dans les musées : les hommes, les femmes, les enfants, les dieux, les déesses, les animaux fantastiques ou réels représentés sur les tableaux ou sculptés dans la pierre.


Aujourd’hui les musées sont fermés pour un temps, il n’y a plus de visiteurs et personne pour venir nous admirer …


Alors nous faisons appel à vous… pour nous aider à faire passer le temps.


Vous pouvez nous envoyer des petits mots…


- des idées pour ne pas nous ennuyer (dis-nous ce qui tu fais à la maison en ce moment)


- une poésie pour nous faire rêver


- une blague pour nous faire sourire


- le titre de ta chanson préférée que tu écoutes en ce moment. Nous pourrons ainsi nous faire une playlist et mettre la musique à fond dans le musée !


- si tu veux aussi, tu peux nous envoyer un dessin


Nous nous ferons un plaisir de te répondre.


Envoie-nous ton texte à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com


En précisant dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites, nous partagerons toutes vos idées sur ce blog dans la rubrique « jeune public ».


Aujourd’hui c’est à deux jeunes filles que tu peux écrire…



Pour le moment, elles ont trouvé de quoi s’occuper…une poupée et un canard ! mais je pense qu’elles vont finir par trouver le temps long…


Stèle funéraire anépigraphe d'une jeune fille en marbre

Marbre

Datant IVe siècle av. J.-C.

Achat de la Fondation Calvet, 1841

© Avignon Musée Calvet

N° inventaire : E 31

Poupée articulée en terre cuite

Datant du IVe siècle av. J.-C. Ve siècle av. J.-C.

Attique, région de Grèce

Achat de la Fondation Calvet

© Avignon Musée Calvet

N° inventaire : B 59A7

À droite, la jeune fille, propose à une petite fille une figurine qui est une « poupée ».


À l’époque, les « poupées » grecques étaient articulées aux épaules ou aux coudes et aux genoux ou aux cuisses. Certains modèles, très élaborés, étaient en bois voire en ivoire. Les enfants pouvaient aussi jouer avec des meubles miniatures, des osselets…


Au musée Lapidaire tu pourras voir une poupée articulée en terre cuite.


À gauche, la fillette, qui est une servante, avec sa tunique épaisse à manches longues et à ses cheveux dissimulés par un bonnet, fait le geste de présenter à sa maîtresse un canard.


Le canard faisait partie au même titre que le chien, l’oie, le héron... des compagnons appréciés par les enfants en Grèce antique.


" S’il te plaît… dessine-moi un oiseau ! "

Chaque jeudi je te parlerai d’un animal différent que tu peux trouver dans les collections du Muséum d’Histoire Naturelle d’Avignon - le Musée Requien - et t’inviterai à participer à une œuvre collective à distance.


A l’honneur cette semaine, les Oiseaux. D’abord, quelques informations scientifiques :

Définition : Un oiseau est un animal vertébré (qui possède un squelette interne pour soutenir son corps), ovipare (qui pond des œufs), dont le corps est recouvert de plumes et dont les membres supérieurs (les ailes) lui permettent de voler. Cependant, certaines espèces, comme l'autruche, ne peuvent pas voler. On dénombre environ 10 000 espèces d'oiseaux dans le monde. Tu peux certainement en observer quelques-unes depuis ta fenêtre.


Descriptif : Les oiseaux ont une paire d’ailes et deux pattes. Leur tête est munie d'un bec dépourvu de dents. La morphologie (forme) des oiseaux est adaptée à leur habitat et à leur mode de vie. Les oiseaux vivant sur les plages ou dans les marais ont, par exemple, de longues pattes. De la forme du bec, il est possible de déduire leur régime alimentaire. De l'étude des ailes, il est facile de déduire, par exemple, si l'oiseau peut voler. La morphologie de la tête comporte également de nombreux éléments particuliers qui permettent d'identifier les espèces, comme la présence d'une huppe, d'une crête, d'une caroncule, de vibrisses, de barbillons ou d'une cire.


Le savais-tu ? : les oiseaux sont les seuls représentants actuels des dinosaures théropodes, tandis que tous les autres groupes de dinosaures sont éteints. Cela veut dire qu'en réalité les dinosaures n'ont pas tous disparu puisque les oiseaux sont toujours des dinosaures, même si ce sont des dinosaures très transformés !


Maintenant à toi de jouer :

Observe attentivement ces trois oiseaux : choisis celui qui te plaît le plus et dessine-le sur une feuille blanche, en occupant bien tout l’espace de la feuille.


Demande à tes parents de me l’envoyer à l’adresse suivante : mediation.requien@gmail.com en précisant ton prénom et la ville ou tu habites.


Avec les plus beaux dessins, je créerai des chimères (animaux imaginaires) que je posterai sur le blog le jeudi 23 avril.


Pigeon de Nicobar

Nom scientifique : Caloenas nicobaria

N° inventaire: 2_A_NUM10 Espèce protégée.

Fondation Calvet

Collection du Muséum Requien

Photo : Cedric Triat


Sarcelle

Nom scientifique: Anas querquedula

N° inventaire: 2_A_NUM8

Fondation Calvet

Collection du Muséum Requien

Photo : Cedric Triat

Coq-de-roche péruvien

Nom scientifique: Rupicola peruvianis

N° inventaire: 2_A_Num2

Fondation Calvet

Collection du Muséum Requien

Photo : Cedric Triat7

" La blogopêche aux poissons ! "

Aujourd’hui premier avril, les musées Calvet, Lapidaire, Petit Palais et Requien, t’ont fait une farce !



Tel un marin-pêcheur, navigue sur les flots de ce blog et part à la recherche des œuvres représentant des poissons dissimulées dans les différentes rubriques.


Attention, il y a un piège: l’un d’entre eux n’est pas un poisson !


Le compte est bon ? Tu trouveras la première réponse aujourd'hui dans la rubrique BRÈVES ainsi que les notices explicatives de chaque œuvre et du musée auquel elle est rattachée dans le « ! » du menu déroulant en haut à droite.


Ainsi, lorsque les portes des musées réouvriront, tu pourras faire une pêche aux poissons géante avec tes parents, et venir les découvrir en vrai !


" Joue-la comme...Chaïm Soutine "

En attendant que le musée Calvet réouvre ses portes, nous te proposons chaque mercredi de te glisser dans la peau d’un artiste et de réaliser une création en t’inspirant d’une de ses œuvres.



En ce jour de premier avril où les poissons sont à la fête, Joue-là comme Chaïm Soutine et découvre et réinterprète à ta manière, son œuvre intitulée «La raie».


Pour ce faire, il te faut juste: une feuille blanche, et des crayons de couleurs, de la peinture (gouache, acrylique, peinture au doigt...etc.), ou des pastels à l’huile et surtout plein de créativité !


Prêt à relever ce défi ? Alors, à toi de jouer maintenant !


CHAÏM SOUTINE, LA RAIE

Auteur : Chaïm SOUTINE

Matière / Technique : Huile sur toile

Datation : XXe siècle

Dimensions : H. 81 cm ; L. 47,5 cm

N° d’inventaire : Inv. 22284

Mode d’acquisition : Donation de Joseph-Rignault à la Fondation Calvet en 1946


© André Guerrand


Observe les couleurs vives et contrastées employées par l’artiste. En étudiant de plus près sa peinture, on sent les gestes nerveux avec lesquels il a peint, à tel point que les objets se déforment sous son pinceau. Regarde, la chaise semble se tordre, elle paraît presque danser. La raie, ce gros poisson clair, suit le mouvement. Les tomates d’un rouge flamboyant et le pichet à côté, vacillent eux aussi.



Inspire-toi de cette explosion de couleur et d’énergie et envoie-nous ta création à l’adresse suivante : mediation.calvet@gmail.com


N’oublie pas de préciser dans ton mail ton prénom et la ville où tu habites.



Nous partagerons toutes les créations sur ce blog dans la rubrique « jeune public »


Quand le musée Calvet ouvrira de nouveau ses portes, tu pourras venir découvrir ou redécouvrir « La raie » de Chaïm Soutine en salle Victor Martin.

Un mot sur l’artiste :

Chaïm Soutine naît en 1893 dans une famille d'origine lituanienne de Smilovitch, un shtetl de 400 habitants près de Minsk, en Biélorussie. Il décède le 9 août 1943 à Paris.


Proche du courant expressionniste, son style reste cependant inclassable. Il se distingue par l’emploi de couleurs chatoyantes, l’utilisation de contrastes forts, d’épaisseurs de matière et par la déformation accrue de ses sujets.


" Réinvente ton musée…."

Pendant que tu es à la maison, le Palais du Roure propose que tu t’appropries le musée en t’amusant à recréer à ta façon les œuvres qui te sont présentées.


Photographies, dessins, coloriages, récits… L’imagination est le seul mot d’ordre dans ta réinterprétation de la thématique abordée.


Chaque semaine, une nouvelle idée sera mise à disposition pour développer ton esprit créatif par différents moyens.


Cette semaine, nous te proposons de créer un costume traditionnel à partir des deux portraits des comtadines représentées ci-dessous. Sers-toi des habits que tu as chez toi, demande à tes parents de t’aider au besoin, fais un costume dans le même style.

N’oublie pas de te prendre en photo dans ton costume et de me l’envoyer.


Paysanne des environs d’Avignon

Gravure de G. Montaut.


Avignon, Palais du Roure.


Etude d’une comtadine

Réalisée par Marius Roux-Renard.


Avignon, Palais du Roure.


Les comtadins sont les personnes résidant au sein du Comtat Venaissin. Il s’agit d’un ancien État qui comprend une grande partie de l’actuel département du Vaucluse et des villes comme Avignon, Carpentras, Cavaillon et l’Isle-sur-la-Sorgue. Rattaché à la culture provençale, le costume traditionnel comtadin connaît quelques différences comme la coiffe dite à la phrygienne. Tu pourras retrouver ces œuvres au deuxième étage durant les visites guidées du Palais du Roure.


Envoie-nous ta photo à l’adresse suivante : mediation.Roure@gmail.com


Demande à un adulte de l’envoyer en format jpeg si possible

Les plus belles créations seront partagées sur ce blog dans la rubrique « jeune public ».


" Viens nous écrire un mot….1 "

Depuis quelque temps, nous nous sentons bien seuls …


C’est qui « nous » !? Et bien « nous » ce sont les œuvres que vous venez voir dans les musées : les hommes, les femmes, les enfants, les dieux, les déesses, les animaux fantastiques ou réels représentés sur les tableaux ou sculptés dans la pierre.


Aujourd’hui les musées sont fermés pour un temps, il n’y a plus de visiteurs et personne pour venir nous admirer …



Alors nous faisons appel à vous… pour nous aider à faire passer le temps.


Vous pouvez nous envoyer des petits mots…


- des idées pour ne pas nous ennuyer (dis-nous ce qui tu fais à la maison en ce moment)


- une poésie pour nous faire rêver


- une blague pour nous faire sourire


- le titre de ta chanson préférée que tu écoutes en ce moment. Nous pourrons ainsi nous faire une playlist et mettre la musique à fond dans le musée !



- si tu veux aussi, tu peux nous envoyer un dessin



Nous nous ferons un plaisir de te répondre.


Envoie-nous ton texte à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com



En précisant dans ton mail, ton prénom et la ville où tu habites, nous partagerons toutes vos idées sur ce blog dans la rubrique « Jeune Public ».


Aujourd’hui c’est à Sainte Marthe que tu peux écrire…



Attribué à Jean de La Huerta. Vers 1446


Pierre polychromée et dorée

Fondation Calvet

Avignon, musée du Petit Palais

Regarde son visage et son regard… Elle a l’air triste.


A ses pieds il y a un animal, c’est la Tarasque. La légende dit que c’était une bête monstrueuse qui terrorisait la région de Tarascon.


Apprivoisée par Saint Marthe, qui lui a passé́ une laisse autour du cou, elle est devenue très sage.


Mais pour le moment, fini les grandes balades dans la forêt…


Quand le musée du Petit Palais ouvrira de nouveau ses portes, tu pourras venir nous voir en salle 18.


Envoie-nous ton texte à l’adresse suivante : stephanie.planchon@mairie-avignon.com